Le Kinnaur
Apres 21 heures de bus avec rencontres de populations locales, paysages magnifiques et vues infinies sur l’horizon ; me voila arrivé a Rekong Peo.
Le bus circulait de vallée en vallée depuis Dharamasala ; des vallées luxuriantes, immenses de par leurs tailles et leur hauteur.
Les monts Suisse me paraissent a présent bien rikiki.
Nous serrons bloqué par la chute d'un rocher sur la route, nickel pour se dergourdir les jambes.
Une autres face du Kinnaur. Pour produir encore plus et toujours plus d’energie, des vallées entiéres sont sacrifiées. Le flanc des montagnes est completement défoncer pour faire place a d’épaisses couches de bétons. Cela pour construir des barrages hydrolique sur la Sutlej ; une riviére de taille importante dont la source est au Tibet, et qui s’écoule dans les vallées du Kinnaur et du Spiti.
Le Kinner Kailash, haut de 6050 metres, est visible deouis Rekong Peo.
Rekong Peo et Kalpa
Ces sympathiques villages de montagnes respectivement a 2300 et 3000 metres d’altitudes offrent des vues saisisantes sur les vallées, et constituent un point de transite pour le Spiti.
D’agréables parfums d’absinthe, de chanvre et de séve de pin vous accompagnent tout au long des balades dans les foréts et vergers environnant.
Temple de Kalpa.
Les kinnauris pratiquent une religion qui méle hindouisme et bouddhisme.
Le chanvre
Cette plante médicinale bien connue, qui produit en autre, isolant thermique et textile de qualité ; pousse naturellement en masse impressionnante dans tous les coins. Normale, elle est originaire de cette region, mais c’est étrangement aclimatée dans le monde entier.
Un beau chardon
Egalement medicinale, l'absinthe la jusquiqme noire et la mortelle datura que l'on retrouve dans les Vosges.
Le kinnaur est également célebre pour ses pommes qu’il exporte dans toute l’Inde.
De Rekong Peo a Tabo
12 heures d’un voyage grandiose pour se rendre de Rekong Peo a Tabo, dans la vallée du Spiti.
Les paysages du Kinnaur me semblaient déja immense ; ceux du Spiti sont tout simplement démesurés. Longeant la Sutlej dans d’énormes gorges ; on se croirait dans les entrailles de la Terre, alors qu’on est entre deux et trois milles métres d’altitude.
Quand on est en haut des gorges, on ne peu en appercevoir le fond. Et quand on est au fond on en voit pas les sommets qui semblent infinis.
C’est sur la route que je ferrai la connaisance d’Aurelie et Chris avec qui je passerai d’agreabless moment au Spiti.
Le Spiti, région frontaliere du Tibet, est l’une des plus reculée et moin peuplée au monde. Ici les “djulé ! ” remplacent les “namasté ! ” (bonjour). Les habitants se réclament de la culture tibetaine ; ce qui se confirmera tout au long de mon parcours.
L'arrivée dans chaque village est annoncée par ces grandes portes traditionelles,
ca change de nos petit panneaux d'indication blanc et rouge...
Pour faire ce trajet, il est nécessaire d’avoir une confiance absolue envers le conducteur. Je vous laisse comprendre avec la photo suiviante.
Tabo
Ce village ou reigne le silence est réputé pour son monastére classé au patrimoine mondiale de l’unesco. Et on comprend pourquoi. Ce chef-d’oeuvre batti en 996 ne paye pas de mine de l’éxterieur. Mais les murs interieurs de ses différents temples sont tout simplement sublimes et d’une conservation remarquable. Les photos sont strictement interdites, car les flachs endommages les peintures. Pour admirer cet oeuvre d’art unique par sa richesse de couleur et sa finesse il faut donc faire le déplacement.
Le chorten de Tabo.
Les chortens sont une forme aniconique du bouddha et de son enseignement.
Ils contiennet parfois des reliques de ce dernier, ou le plus souvent celles de lamas ou maitres bouddhistes.
Les moines ont creusé ces grottes pour venir y méditer ; il y a de cela plusieurs siecles.
Le petit lac de Tabo, avec Margueritte.
De Tabo a Kaza
Encore une fois un trajet de toute beauté ; plus nous avançons et plus la végetation se fait rare jusqu’a sembler absante. Les gorges étroites qui longent la Sutlej laissent place a d’immenses étendues où la riviere s’étire en de larges bandes grisatres rappellant la marée basse des cotes atlantique. Le tout étant encerclé, tantôt par des falaises, tantôt par de petits lopins de terre cultivable où se regroupes quelques habitations qui forment des petits hameaux.
A certains endroits le temps semble avoir sculpté des sierges géants dans les falaises ou d’abstraites cathédrales de roc qui ridiculiseraient Notre Dame de Paris. Dans ces paysages désertiques on se croierait sur la Lune ou sur Mars ; seul le fleuve et les rare toufes de végetation nous repellent qu’on est bien sur Terre.
Kaza
La principale ville du Spiti fut un point de passage pour nous rendre au village de Kibber.
Avant de monter au village nous nous approvisionons en fruit et surtout en tsampa. La tsampa, l’aliment de base des tibetains, est de la farine d’orge grillée. Pour la consommer on la trempe dans du thé avec une touche de beurre. Ce sobre repas est tout bonnement délicieux et bien nourrissant. L’orge grillé dégage une étonnante odeur de praliné noisette ; un vrai plaisir.
Le chauf eau, derniere generation.
Le monastere de Kaza, flambant neuf.
son bouddha de 3-4 metres,
et ses chortens.
Les tormas, ou chotpa (selon la taille).
Ces petites figurines sont réalisées a partir de tsampa et de beurre.
Les moines les concoivent pendant les pujas quotidienne, géneralement toutes les deux semaines.
selon la branche du bouddhiste elles peuvent avoir différentes significations.
Pour certaines il s'agit de représentation de divinités qui sont ainsi faites comme offrande a ces dernieres. D'aprés d'autres traditions les tormas sont detruits quelques jour apres leur confection pour rappeler l'impermanance de toute chose.
Enfin celles de grandes tailles sont realisées lors de Losar, le nouvel an tibetain.
Kibber
Ce village a 4200 métres d’altitude est une ancienne étape sur la route du sel depuis le Tibet.
Nous arrivons en soirée en meme temps que les berges et leurs troupeaux d’anes de moutons et de chévres. Ici, a cause de l’altitude, chaque effort physique demande quelques instants pour récuperer son souffle.
Apres une nuit bien fraiche nous nous reveillons sous la neige. Motivation pour sortir du duvet bien chaud…
Je visite l’école du village dans la matiné ; il n’y a pas classe a cause de la neige, mais les profs sont réunis autour d’un fourneau brulant fort appréciable. Pendant que les femmes tricotent des chaussettes en laine, je discute avec Gompo, un des profs, qui m’explique que la region abrite des léopards des neiges et des bouketins bleu.
Une maman ou mamie avec un pti jeuno.
Entre ciel et terre, le vilage de Chucham.
Ce village encore plus reculé, situé au mileu de… nul part, semble figé dans le temps. On y accéde a l’aide d’une sorte de panier métalique en tyrolienne, pour travérser le canyone. Bien qu’il permette d’admirer des vues uniques ; ce mode de transport appelé “cable car” (voiture par cable) n’est menssionné dans aucun guide de voyage. On comprend pourquoi…
Voila Chris entrain de tendre la "cable car".
Vue au dessus du canyon depuis la "cable care" ; on se croirait flotter...
Une femme de Chucam avec son beau bébé
Sur le chemin depuis Kibber... Suis-je au ciel ?...
Gada
Une heure et demi de marche sur un chemin pentu et gadouilleux (et oui le neige ca fond…) me mena au village de Gada, encore plus isolé.
Ici pas besoin de lever la téte pour voir les sommets. Je suis face a eux, immobile et silencieux devant ces colosses enneigés.
En arrivant dans ce village d’une quizaine de maison disperssées ; je fais la connaissance de Monsgumpto. Ce jeune népalais de 14 ans veille a faire petre le troupeau du village. Il est seul pour diriger une cinquantaine de bétes. Anes, chévres, moutons, vaches et quelques yaks composent le troupeau.
Je m’assoie un moment pour discuter avec lui. Il m’explique qu’il est venu ici avec son frére et que ses parents vivents a Kulu, une ville située a 2-3 jours de bus. Il les voit de temps en temps a l’occasion.
En repartant je m’aréte dans une maison isolée pour trouver de quoi déjeuner. J’apprecie une bonne tsampa et du curd (yaourt) de yak qu’une jeune fille de 10 ans me sert en sourriant. Elle porte son petit frére dans le dos a l’aide d’une couverture de laine comme ils le font habituellement.
Je repart en remerciant la maitresse de maison qui donne le sein au petit dernier.
Plus loin des sentiers ménnent a l’extremité des falaises qui me permrire d’admirer un panorama époustouflant, plongeant sur la vallée, 800 métres en contre bas.
Papa yak et ses 3 jeunes
Le chemin du retour serra l’occasion d’apercevoir yaks, vautours, renards et diverses variétés de plantes.
Le Spiti posséde une flore discréte mais belle et bien présente.
Une petite orchidée
Une belle myosotise ; il y en a plein sur le chemin qui monte jusqu'a Dankhar.
Et un bel iris.
Ki Gompa
Aprés une soirée glaciale je me decide a quitter ce magnifique environnement pour me render au village de Ki.
Avec ses 150 moines, le monastére de Ki est le plus grand du Spiti.
J’y suis acceuilli par le cuisinier qui me sert un thé au beurre pour me rechauffer. Cette boisson traditionnel du Tibet est composer de thé noir, d’herbes, de beurre et de sel. La premiere gorge peu surprendre, mais trés vite on rafole de cette boisson qui sort de l’ordinaire.
Le monastere construit sur une bute semble sortir de terre.
L'interieur du temple.
La cuicine du monastére, bien enfumée.
Une salle avec un moulin a priere geant. la croyance dit qu'on aquiert les merites inscrits sur ces moulins en les faisant tourner.
Je passerai la nuit dans le monastére avant de faire une halte a Kaza et revenir sur mes pas pour aller a Dankar.
Dankar
Apres une heure de bus et 10 kilometre a pied sur une pente bien raide me voila au village de Dankar.
Son monastére vieux de 1200 ans, quand méme, est construit au sommet du village sur une corniche rocheuse trouée de toute part. En effet une association tente de sauver le monastére qui semble condamne a s’écrouler. Dommage car ce monument a magnifiquement conservé ses peintures murales ainsi que son armature en bois sculpter.
Trois salles datant de l’époque médievale son également presque intacte.
Au dessus du monastére se trouve un fort en ruine qui apartenait aux rois Nono, l’ancienne population du Spiti. Aujourd’hui les paysants s’en serve pour stocker le foin.
Au sommet de Dankar. Les branche séches accumulées sur les tois, sont ainsi disposer pour servir de réserve pour le betail durant l'hiver.
En retournant au village en contrebas, je m’arréte pour discuter avec un paysant qui s’affaire a la tonte annuelle des ses chévres. Les pauvres ne font pas les fiers, les quatres pates ficelées.
Arrivé au monastére dans lequel vivent les moines, un lama m’initie a la réalisation de bougie en beurre, en commenceant par la convection des méches a partir de laine.
Par la suite je m’essaye a la réalisation des timoks. Ce sont des pains torsadés cuit a la vapeur, originaire du Tibet.
Le lendemain j’apprend a faire la thukpa, une soupe de “pates” tibetaine.
Puis quelques instants plutard un lama joue un coup de trompette pour annoncer le souper, comme il le fait quotidiennement.
Me voila avec la machine a thukpa.
Une heure de marche méne au Dankar Tso, le lac qui fourni le village en eau. En ce lieu le silence est roi et les collines , tachetées de verts buissons, se succédent indefiniment avec les monts himalayens en arriére plan.
Le temps clair nous permet de voir le Mane Rang, mont qui culmine a 6593 métres.
Dans l’aprés midi je me decide a chercher un chemin aisément praticable, ceci en prevision de mon depart du lendemain. En effet la pente est raide et longe la falaise par endroit. Je souhaite juste eviter qu’on me retrouve tout sec.
Je m’arrete un moment au bord d’une petite chute d’eau qui éclabousse les pousses de menthe environnantes, rependant ainsi leur delicat parfum.
Juste a coté se trouve un troupeau de chévre naine, dont le poil angora forme des dreadloks aux allures de rasta.
Je remonte ensuite au monastére pour paquetter mes affaires puis feuilleter quelques pages au coin d’un bon feu avant de saluer les lamas qui furent bien acceuillant.
Le Spiti est une terre rude aux paysages a couper le souffle ; au sens propre comme au sens figuré. Ici on a simultanément les lévres gercées par le froid et le nez craquelé, car brulé par le soleil.
Cette enclave tibetaine, dont la coutume veut que le deuxiéme fils de chaque famille devienne moine, est une merveille où les champs de mantra résonnent au fond des monastéres accompagnés par les clochettes des moulins a priére.
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